La tête en l'air !
La tête à l'envers !
Des questions encore des questions !
Mais non c'est simple comme une histoire simple, une simple histoire d'une femme simple.
Pourquoi tu tricotes ?
Pourquoi tu aimes ça ?
Pourquoi tu vends ce que tu fais ?
Ces questions on me les pose souvent, très souvent.
Alors ce matin je me suis dit, tiens si je répondais avec un petit billet.
Certaines d'entre vous connaissent ma petite histoire. D'autres pas.
Alors je vais sans doute me dévoiler un peu ici, mais après tout pourquoi pas.
Avant, mais ça c'était avant, j'étais une femme "super active" avec un job que j'aimais, qui me prenait beaucoup d'énergie, mais j'aimais cela même si bien souvent c'était au détriment de ma petite famille.
Et puis 2006 j'ai dû laisser mon super poste à cause de ce syndrôme que l'on appelle "fibromyalgie" et je n'ai donc plus travaillé qu'à mi-temps avec un poste "plus cool".
C'est aussi l'année où le père de mes filles est décédé et où j'ai enfin compris que la vie était courte et que j'ai décidé que je vivrais chaque jour comme un cadeau.
C'est à ce moment très précis que j'ai pris le chemin du tricot, des fils et des aiguilles.
Des idées pleins la tête, l'envie d'apprendre toujours et encore. J'ai finis par faire tous mes cadeaux de naissance moi-même. Mais ce que je cherchais avant tout c'était de réaliser des modèles que l'on ne voyaient nulle part ailleurs, des modèles revisités et surtout l'envie d'une layette un peu modernisée.
En 2012 le syndrôme a pris le dessus et j'ai dû cesser toute activité professionnelle. Qu'importe !!!! (enfin je dis cela maintenant c'est plus facile) J'allais pouvoir consacrer plus de temps aux miens et à ma passion grandissante.
Seulement voilà il me fallait trouver un moyen de créer encore et toujours.
Qu'allais-je faire de toutes ces créations qui s'entassaient ?
Les bébés autour de moi se faisaient de plus en plus rares.
Et puis toutes les passionnées de création en tous genre le savent bien, le matériel coûte bien souvent très cher.
C'est pourquoi j'ai choisi de VENDRE POUR CREER et ainsi pouvoir assouvir ma passion sans risquer de mettre en péril le budget familial.
Un blog, une boutique, une page Facebook et j'ai le grand bonheur d'être parfois contacté pour créer à la demande et ça C EST LE BONHEUR !!!!!!
très bel article ,émouvant,
RépondreSupprimertu savais tricoter quand même? tu n'as pas tout appris du tricot en peu de temps?
mon histoire est similaire à la tienne^^ mais je crée mes tenues de poupées pour envoyer à des petites qui vivent sous les tropiques, et qui n'ont jamais vu de tels jouets;
ensuite, je trouverai bien autre chose à faire^^
bonne journée, bon tricot
Merci Michelle pour ton gentil commentaire et bravo à toi pour tout ce que tu fais pour les petiotes....
SupprimerHeu pour le tricot je connaissais le point mousse et le jersey depuis j'apprends un peu tous les jours et c'est ce que j'aime, apprendre encore et encore.
Bises et très belle journée à toi
Les épreuves traversées ont fait éclore ce don que tu avais en toi : le tricot mais aussi le besoin de faire plaisir autour de toi. Les magnifiques créations que tu proposes font la joie et la fierté des mamans. Que tu les vendes est plus que logique et justifié ! Cela se sent que la création te plaît et cela me plaît de te sentir heureuse. Bon mardi Bisous
RépondreSupprimerMille mercis à toi pour ce commentaire où j'ai ressenti beaucoup d'affections et cela me touche. *Arffff comme ça me donne encore plus envie d'être ta voisine hihihih !!!!!! belle journée à toi bisous
Supprimerje viens de lire votre petit billet , et je me reconnais totalement dans votre histoire, superbe travail , décès de mon mari , les enfants , la fibromyalgie , et pour pourvoir avoir une activité qui vous change les idées à la maison sans penser aux douleurs "le tricot"quant on peut.
RépondreSupprimerMoi aussi des tas d'ouvrage et puis un jour ,on les vends pour acheter la matière première, .la laine ou le coton. Et toujours créer, c'est comme une drogue, apprendre ,refaire,défaire, jusqu'au moment ou les mailles montent est créer le modèle tant convoyer, tant penser,c'est comme le potier, qui peine avec sa glaise ou son argile.
Et après cette joie immense ,du savoir faire , de la réussite, et la vente, la satisfaction suprême du beau ,du bien fait , et du plaisir a vendre son oeuvre a des personnes qui apprécient le savoir faire du fait main .....
Bonjour Anick, j'ai trouvé votre boutique sur ALM et bien sûr l'ai mise dans mes favoris, vos petites zanimos sont adorables. Oui nous sommes nombreuses à avoir trouvé le tricot ou autre loisir créatif pour servir de dérivatif à la douleur. Ravie de cette belle rencontre. Tricotement vôtre
RépondreSupprimer